Ceci est le texte du tract qui sera distribué le lundi 23 octobre à Charleroi à l’occasion de la Marche des Solidarités.

La lutte des classes existe plus que jamais… mais les patron.ne.s et les riches sont en train de la gagner ! Le gouvernement Michel – et ceux qui l’ont précédé !- sont à leur service.

On aurait pu les chasser en décembre 2014, en continuant la lutte. Mais nos responsables ont choisi la concertation. Résultat : Michel est toujours là ! Il a commencé par prolonger les mesures antisociales de Di Rupo. Maintenant, il détruit tous nos acquis !

La Belgique est un des pays les plus riches du monde, mais 420.000 enfants grandissent sous le seuil de pauvreté. La stratégie principale de la droite et des patron.ne.s, c’est de nous diviser : acti.f.ve.s contre chômeu.r.se.s et bénéficiaires du CPAS, jeunes contre personnes âgées, malades contre bien portant.e.s « performant.e.s », hommes contre femmes, belges contre étranger.es et sans-papiers, privé contre public… Cette politique de division est en train de faire le jeu de l’extrême-droite raciste, machiste et antisyndicale.

Pour gagner, nous avons besoin d’unité. Pas d’une unité sur le papier. Pas d’une unité sur des mesurettes qui ne bénéficient qu’à certains. Nous avons besoin de l’unité de tou.te.s, pour un programme qui satisfait toutes nos revendications.

Le 1er Mai 2012, la FGTB de Charleroi lançait un appel à une alternative anticapitaliste.
Quelques mois plus tard, la FGTB de Charleroi et la CNE organisaient un rassemblement militant à la Géode pour commencer à élaborer cette alternative.

Il est grand temps de reprendre ensemble cette perspective. La crise du capitalisme est très profonde. Elle est à la fois sociale et écologique. Sortir de ce système basé sur le profit est le seul moyen de satisfaire les besoins sociaux sans continuer à détruire la planète et son climat.

Tout ce que nous avons, nous l’avons arraché par nos luttes et celles de nos parents. Organisons-nous démocratiquement. Battons-nous, tou.te.s ensemble ou nos enfants retourneront au 19e siècle.

Certain.e.s y sont déjà…