Voici la déclaration adoptée lors de la conférence nationale de la Gauche anticapitaliste / SAP ce 9 septembre 2018 :

Le SAP-Antikapitalisten / Gauche anticapitaliste appelle dans les élections communales à voter le plus à gauche possible, à gauche de la social-démocratie et des Verts, pour des candidat-e-s qui s’engagent en faveur des luttes d’émancipation syndicales, féministes, écosocialistes, internationalistes, antiracistes et de défense des droits démocratiques. Cet engagement doit se traduire dans le soutien à des revendications concrètes et l’implication dans des stratégies de mobilisation démocratiques.

En Flandre, le SAP présente des candidats d’ouverture sur les listes du PVDA. Le SAP, à travers ces candidats, a toute liberté de défendre le programme et la stratégie de notre organisation. Nous appelons évidemment à des votes de préférence pour nos candidats Thomas Weyts et Peter Veltmans sur les listes PVDA à Gand et Anvers, respectivement. Dans le contexte politique flamand, dominé par la droite et l’extrême-droite, le vote le plus à gauche possible signifie un vote en faveur de candidat-e-s du PVDA là où le PVDA dépose des listes. A Herzele, nous appelons à voter pour la liste Leef-Groen.

En Belgique francophone :

  1. Le paysage politique n’est pas dominé par la droite et l’extrême-droite.
  2. Le PTB a fermé la porte à l’espoir de convergence des gauches que représentait l’expérience PTB-Gauche d’Ouverture.
  3. Les prises de position médiatiques du PTB sur l’asile vont à l’encontre du mouvement massif mobilisé sur cette question cruciale.

Les membres de la Gauche anticapitaliste détermineront le vote le plus à gauche possible en fonction du contexte local. À Anderlues, nous soutenons notre camarade Freddy Dewille sur la liste « Gauche ».

Le SAP et la Gauche anticapitaliste mèneront campagne de façon autonome sur les élections communales.

 

Vote éléctronique

Nous condamnons l’opacité du vote automatisé qui sera imposé à 60% des électeurs en Flandre, la totalité des bruxellois et ceux des neuf communes germanophones.

Nous condamnons un système qui empêche tout contrôle citoyen des élections.

Nous n’acceptons pas que sous prétexte de complexité des techniques « modernes », le contrôle et la validation des opérations soient transférés à des techniciens, des experts, voire du personnel communal, tous désignés par le pouvoir en place ou des firmes privées et opérant à l’abri des regards des simples citoyens.

La Belgique est le seul des vingt-huit États européens à encore imposer un tel système à un grand nombre d’électeurs. Dans les autres pays où le vote électronique a été pratiqué, était à l’essai ou envisagé, les autorités l’ont abandonné ou ont arrêté la progression du projet.

Parce que nous estimons que la comptabilisation des votes émis par les citoyens-électeurs doivent être effectué sous leur contrôle.

Nous soutenons les militants qui protesteront et/ou refuseront de voter par le truchement du vote automatisé.