Rendez-vous le samedi 13 avril pour une journée de rencontres anticapitalistes de printemps à Maxima (rue du Monténégro 144 à 1190 Forest), organisée par la Gauche anticapitaliste et la Formation Léon Lesoil.
Pauvreté, précarité, dérèglements climatiques, menace nucléaire, guerres, féminicides, violences policières : les destructions sont le lot quotidien du capitalisme… et ce qu’il nous réserve pour l’avenir. La machine est lancée et peut nous mener à la catastrophe si rien ne bouge. Ceux d’en haut regardent ailleurs : milliardaires d’extrême-droite ou gouvernements « centristes », et vice-versa, alternent entre le déni et le cynisme. Mais les classes populaires ne se laissent pas faire : les femmes*, la classe travailleuse, les peuples du Sud, les jeunes, les activistes… De larges couches de la population ont soif d’une autre vie.
Pour sortir des impasses, on a besoin de se retrouver, de tisser des liens et de parler de fond : comment s’organiser pour frapper ensemble ? Quelle est l’actualité des outils du marxisme pour nos luttes ? Comment tracer les lignes d’une société écosocialiste, dans laquelle nous définirions démocratiquement nos besoins ? Autant de questions que nous aurons l’occasion d’aborder ensemble lors de cette journée. Ce sera aussi un moment convivial pour discuter, échanger, rire et passer du bon temps tou·te·s ensemble.
Inscriptions
Pour une meilleure organisation, il nécessaire de s’inscrire avant le jeudi 11 avril à minuit. Les inscriptions se font uniquement en remplissant le formulaire ici et en effectuant le paiement par virement bancaire sur le compte Formation Léon Lesoil BE68 7320 4316 3334.
Merci de mentionner dans la communication : ECOSOCIALISME 2024 + nom et prénom de la personne participante.
Organiser un tel événement demande des forces militantes et des ressources financières. C’est pourquoi nous demandons une participation payante afin de nous aider à maintenir le budget de la journée en équilibre. Les tarifs sont adaptés en fonction de la situation de chacun·e :
· 8€ : Tarif jeune, sans-emploi, précaire…
· 25€ : Tarif standard
· 40€ (ou +) : Tarif de soutien
L’argent ne doit en aucun cas être un frein à la participation ! Si le tarif te semble vraiment inabordable, contacte-nous. Par contre, si tu en as les moyens, n’hésite pas à verser un tarif de soutien, ça permettra une participation solidaire entre toutes et tous.
Tu as des questions, des doutes, un besoin d’éclaircissements ? N’hésite pas à l’indiquer dans le formulaire ou à nous écrire à info@gaucheanticapitaliste.org
Programme détaillé
09h30-10h00 : Accueil et ouverture des portes
10h-10h15 : Le mot des candidat.e.s : Rien d’autre à perdre que nos chaînes
10h15-10h30 : Pause café
10h30-12h : Première série d’ateliers au choix
1 – Rompre avec la croissance capitaliste, pour une alternative écosocialiste
Les débuts du vingt et unième siècle sont catastrophiques : risque écologique sans précédent, ordre mondial chaotique cerné par la terreur et les guerres de basse intensité qui se répandent telle la gangrène sur la planète – en Afrique centrale, au Moyen Orient, le long de la côte pacifique de l’Amérique du Sud – et se répercutent à travers les nations. Les crises écologiques et sociétales sont intrinsèquement liées et devraient être perçues comme les manifestations différentes des mêmes forces structurelles.
Avec des membres de la Commission écologie de la Gauche anticapitaliste
2 – Lutter contre les violences faites aux femmes : la répression est-elle la solution ?
Dans la lutte contre les violences faites aux femmes, se tourner vers la police constitue souvent un premier réflexe. Pourtant l’inefficacité de cette institution pour lutter contre ces violences devrait déjà nous avertir des limites de cette stratégie. Surtout, renforcer la logique sécuritaire et les moyens dans la police s’avère contre-productif pour les forces progressistes. Comment lutter contre les violences faites aux femmes ? Quel type de justice mettre en place pour éviter de renforcer les mécanismes répressifs et punitifs ?
Avec Laure, membre de la commission féministe de la Gauche anticapitaliste; et Ava, juriste et militante féministe anticarcerale
3 – Les damnés de la terre : violence et répression contre les demandeur.ses d’asile et les sans-papiers
Malgré près de 8000 condamnations pour non-respect de l’Etat de droit en laissant des milliers de personnes dans la rue, le gouvernement belge poursuit sa politique du non-accueil. La régularisation des sans-papiers est au point mort. En Belgique, plusieurs collectifs auto-organisés de personnes sans-papiers luttent pour leurs droits. Des occupations politiques, actions de sensibilisation, manifestations, grèves de la faim et/ou du travail, etc. Quelle stratégie adopter face à des gouvernements qui se succèdent ? Quel est le rôle des soutiens, des organisations syndicales et politiques ?
Avec Binta Liebmann, infirmière sociale; et une représentante de la ligue des travailleuses domestiques sans papiers
4 – Dette, austérité et inflation : vers l’auto-défense économique
Depuis des dizaines d’années, l’économie capitaliste est en crise, et les classes dominantes font tout pour maintenir leur profits. Dette, austérité et inflation figurent parmi leurs principaux outils pour assurer leur domination. Comment analyser la trajectoire du capitalisme ? Quelle alternative économique mettre en place?
Avec Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM); et Bastien, économiste, membre du réseau Econosphères.
5 – Combattre l’extrême-droite partout où elle se montre : quels alliés, quelle stratégie ?
Partout en Europe et dans le monde, l’extrême-centre s’allie ou se fait dépasser par les succès électoraux de l’extrême-droite, des partis illibéraux autoritaires et/ou post-fascistes. En Belgique, les sondages annoncent le Vlaams Belang comme futur «premier parti de Flandre». Va-t-il réussir à monter au pouvoir avec la N-VA, vont-ils ensemble déclarer l’indépendance de la Flandre? Du côté wallon, un énième nouveau micro-parti tente une percée électorale à l’extrême droite, y parviendra-t-il à l’heure ou le MR surfe, lui aussi, de plus en plus sur les «polémiques» de l’extrême droite?
Avec Peter Veltmans, CGSP Finances; Vincent Scheltiens, historien et co-auteur de Extrême droite : l’histoire ne se répète pas… de la même manière
12h00-13h30 : Pause midi – repas végétalien (sur inscription uniquement)
13h30- 14h Slam anticapitaliste avec Silane et clemenceenflammes
14h-15h30 : Deuxième série d’ateliers au choix
1 – Code rouge : quelle stratégie face à la destruction du vivant ?
Contre Total d’abord, Engie ensuite, et le secteur de l’aviation enfin : depuis quelques années le mouvement Code Rouge a réuni plusieurs centaines de militant.e.s dans des actions de désobéissance civile de grande ampleur contre les industries responsables du désastre environnemental. Quel bilan tirer de ces différentes actions et de l’évolution du mouvement ? Quelle stratégie mettre en place pour renforcer les luttes écologiques ?
Avec Denis, membre de la Gauche anticapitaliste; et Louis Droussin, activiste de Code Rouge
2 – Delhaize : retour sur une lutte acharnée
Il y a plus d’un an, la direction de Delhaize annonçait franchiser l’ensemble de ses 128 magasins intégrés. Face à cette attaque, les delhaizien·ne·s ont fait preuve de créativité et de détermination durant six mois de lutte: grèves, blocages, création de comités de soutien, appels au boycott, . En face, la direction n’a rien lâché, a répondu par une criminalisation de la grève. Quels enseignements peut-on tirer de cette séquence? Quelles sont les implications pour les delhaizien·ne·s, pour le secteur de la grande distribution et pour la lutte des classes dans son ensemble?
Avec Charlotte, travailleuse de Delhaize et syndicaliste; Myriam Djegham, secrétaire nationale secteur commerce de la CNE; Mathis, membre du comité de soutien à Delhaize
3 – Solidarité avec la Palestine : s’organiser pour lutter (FR/EN)
Depuis six mois, l’armée israélienne mène une guerre totale contre le peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie et dans toute la Palestine occupée. Les massacres en cours sont commis avec le soutien actif des USA et la complicité de la Grande-Bretagne et de l’Union européenne. Dans le même temps, des voix s’élèvent lors de mobilisations de masse en solidarité avec le peuple palestinien partout dans le monde. Des centaines de milliers de personnes descendent dans la rue pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien et font monter la pression sur les gouvernements.
Avec :
- Fiona Benchekroum, de BDS Europe – Belgique
- Eitan Bronstein Aparicio, co-fondateur de De-colonizer
- Clément Mouhot, militant de Revolutionary Socialism in the 21st Century en Grande-Bretagne
- Omar Jabary, chercheur palestinien et mitant de BDS Europe et de BACBI
- Aphrodite, membre de la Gauche anticapitaliste
4 – Iran, Ukraine, Russie : les femmes face aux réactionnaires (EN)
Partout dans le monde, les femmes figurent parmi les premières victimes des forces réactionnaires : en Iran, où la République islamique a violemment réprimer les soulèvements pré-révolutionnaires de Femme, Vie, Liberté; en Ukraine où la guerre menée de Poutine vulnérabilise particulièrement les femmes; en Russie également, où le régime réprime toutes les voix contestataires.
Avec Fariba (Women Life Freedom Belgium); et Angelina Burliuk, militant.e russe et ancienne membre de Russian Socialist Movement
5 – Homonationalisme: comment lutter contre l’instrumentalisation des luttes LGBTQIA+ ?
Alors qu’on assiste à une remontée de la logique guerrière du capitalisme, les droits des personnes LGBTQIA+ sont de plus en plus souvent instrumentalisés par les forces impérialistes pour justifier leurs politiques meurtrières et/ou coloniales. Comment les militant.e.s LGBT peuvent se positionner vis-à-vis de cette récupération ? Quelle stratégie d’alliance contre les forces réactionnaires ?
Avec des militant.e.s de la commission LGBTI de la Gauche anticapitaliste
15h30-15h45 : Pause café
15h45-16h30 : Un monde à gagner (meeting internationaliste)
Pour conclure cette journée, nous donnons la parole aux militant.e.s anticapitalistes pour tracer ensemble les lignes à suivre dans les batailles à venir. Parce que plus que jamais, le système capitaliste à bout de souffle menace l’humanité toute entière, nous avons besoin de construire une solidarité de classe, par en-bas, par-delà les frontières et de nous organiser ensemble pour une rupture éco-socialiste révolutionnaire.
Avec :
- Philippe Poutou, porte-parole du NPA (France)
- Miguel Urban, député européen d’Anticapitalistas (Etat espagnol)
- Valeriia Zubatenko, militante ukrainienne (Ukraine)
- Omar Jabary, chercheur Palestinien et militant de BDS Europe et BACBI (Palestine)
- Clara et Laure, membres de la Gauche anticapitaliste/SAP – Antikapitalisten (Belgique)
A partir de 16h30 : après-midi convivial
Après la plénière, le bar restera ouvert et nous pourrons nous rencontrer et approfondir les discussions dans une ambiance chaleureuse.
