Nos pays connaissent sans doute un moment historique. La sécheresse que nous vivons semble sans précédent. 
La semaine actuelle est très chaude : 35°C ou 40°C, 43° en France notamment ! Des températures dangereuses pour la population, notamment les plus fragiles.

Cette canicule n’est pas un moment rare

Nous le savons maintenant : les canicules vont être de plus en plus fréquentes. Il faut répondre à l’urgence, mais il faut aussi se préparer à ces chaleurs.

L’urgence aujourd’hui c’est la mise en place de fontaines dans toutes les villes et de points de distribution d’eau potable, un droit de retrait pour les salariéEs et l’adaptation des conditions de travail pour les métiers indispensables, rendre gratuits les transports en commun publics en augmentant le nombre de véhicules (trains, bus, métros) disponibles pour voyager sans surcharges.

À plus long terme, il faut aussi travailler au verdissement des villes (les plantes et les arbres attrapent en partie la chaleur) et mettre en place de façon permanente la gratuité des transports en commun publics. C’est par ce moyen qu’on pourra diminuer drastiquement le nombre de voitures en ville, notamment en période de canicule, car les gaz s’échappant des voitures augmentent la pollution et la température.

Une crise écologique qui nécessite une rupture avec le capitalisme

En Inde, l’an dernier, des milliers de personnes sont mortes de la canicule et la température au Pakistan a atteint pendant plusieurs jours 53,5 °C. Les épisodes de canicules, de deux semaines par an en moyenne actuellement en France, pourrait atteindre 9 semaines par an dans les prochaines décennies.

C’est le système capitaliste qui est la cause de ce danger mortel pour l’humanité. Pollution, effet de serre, productions inutiles, obsolescence programmée, polluants, il y a de très nombreux facteurs de pollutions qui sont directement lié au mode de production.

Il y a donc urgence, à l’échelle mondiale, à contrôler la production, à réquisitionner en particulier les grandes entreprises de l’énergie et de l’industrie, premières en cause dans le danger qui nous menace.

Publié sur le site du NPA.