Alors que les négociations autour d’une majorité pour le gouvernement bruxellois s’enlisent toujours plus, et que la droite semble avoir l’initiative, les forces de gauche cherchent les pistes d’une sortie progressiste du blocage. Au sein de la Gauche anticapitaliste, la réponse à apporter à la situation fait encore débat. Nous publions ci-dessous une contribution à la discussion, rédigée par deux membres de notre Direction nationale, en faveur d’un gouvernement de gauche à Bruxelles, appuyé sur une série de conditions programmatiques et sur l’impulsion des luttes sociales.

Près de dix mois après les élections régionales, la Région bruxelloise est sans gouvernement. Si, de loin, certains pourraient croire qu’il ne s’agit que d’une “guéguerre institutionnelle”, c’est en réalité à un blocage gauche-droite que nous assistons à Bruxelles, avec la tentative des droites de forcer une coalition la plus alignée possible sur les gouvernements réactionnaires en Wallonie, en Flandre et au fédéral. L’arène politique électorale et des institutions reflète de façon déformée les tensions qui traversent la société. Ce que les droites n’ont pu obtenir par les urnes – où les partis de gauche et de centre-gauche sont sortis majoritaires dans la capitale – elles tentent de le forcer au sein des négociations. MR et Engagés, main dans la main avec quatre formations néerlandophones (Groen, Vooruit, N-VA, Open VLD) qui avaient déjà négocié ensemble un accord très à droite, ont cherché pendant des mois à forcer la main au PS pour une coalition PS-MR-Engagés au niveau francophone. Le PS refuse catégoriquement cette formule et invoque comme argument son refus de la N-VA, électoralement marginale dans la région-capitale (9500 voix seulement aux régionales et zéro conseiller communal), mais dont l’influence est prégnante au sein des négociations puisqu’elle commande l’Arizona fédérale.

En parallèle, le risque de bain de sang social est réel, et déjà tangible dans la capitale : le secteur associatif(1)https://www.lalibre.be/debats/opinions/2024/12/09/autorites-bruxelloises-evitez-a-la-population-de-payer-les-consequences-de-votre-inaction-ROXSCF6ZIFEZ7INZN5Y7QYYUWA/ et les services publics tirent la sonnette d’alarme sur les difficultés budgétaires et les risques pour les bénéficiaires. Une situation par ailleurs aggravée par les choix du fédéral : la réforme du chômage pourrait coûter des centaines de millions en plus par an à la Région en éjectant des bénéficiaires du chômage vers des CPAS déjà sous pression dans de nombreuses communes, une chasse aux migrant·es et la fermeture de places d’accueil, qui constitue l’arrière-fond pour une explosion de la pauvreté et des violences dans l’espace public…qui elle-même servira ensuite de prétexte à un durcissement migratoire et policier. Le ministre sortant du budget, Sven Gatz (Open VLD, comme son prédécesseur Vanhengel) commence à faire la liste de toutes les possibilités de coupes budgétaires : dans les dépenses de fonctionnement et de personnel des services régionaux et dans les investissements. L’échéance est fixée à début mai pour avancer vers ces coupes.

Le réactionnaire Bouchez, aux manettes depuis l’échec avéré de son poulain Leisterh (supposément chef de file régional MR), tente maintenant d’imposer un gouvernement de droite minoritaire à la majorité de gauche dans le Parlement bruxellois ! En démontrant à nouveau sa rapide radicalisation à droite avec une liste d’exigences dont voici les principaux morceaux : arrêt des constructions de logements sociaux, accélération des expulsions, fin du statut et suppression de nombreux postes dans les organismes régionaux, suppression de nombreux contrats ACS (emplois précaires subsidiés dont dépend en partie le secteur associatif), accélération des sanctions contre les travailleur.se.s sans emploi et un volet répressif avec le durcissement des sanctions administratives communales et de la répression dans les transports publics, sans oublier les “opérations coup de poing” (sic) pour “nettoyer” (re-sic) les “hotspots” où il y a de la consommation et du trafic de drogue. Le MR a également poursuivi ses recrutements à la droite de la droite avec Rudy Aernoudt, nouveau chef de cabinet du président du MR, passé par l’extrême droite et partisan de la fin du cordon sanitaire avec celle-ci. Tant la N-VA que le MR détestent Bruxelles, une ville-Région populaire et cosmopolite qui s’obstine à voter majoritairement à gauche ! Empêcher leur mise à sac de la capitale nécessite une approche en front uni des organisations politiques et sociales de gauche, qui assume les conséquences inévitables d’un tel objectif.

Pour sortir de l’impasse, une majorité à gauche ?

Face à ce blocage et à la menace des droites radicales, dans le cas d’un fonctionnement en affaires courantes qui se poursuivrait, nous ne sommes pas partisans de l’option du pire mais bien de l’intérêt de l’ensemble de la classe travailleuse : des majorités de gauche doivent pouvoir se dégager texte par texte, comme c’est par exemple le cas avec la victoire du mouvement pour le droit au logement et l’ordonnance concernant l’encadrement contraignant du prix des loyers pour lutter contre les loyers abusifs, soutenue par une majorité PS-Ecolo-PTB-Vooruit-Groen-Ahidar, face à un axe MR-N-VA-VB. Une majorité qui montre qu’une autre voie est possible pour la Région bruxelloise que celle souhaitée par Bouchez, Prévot et De Wever.

Mathématiquement, une composition PS-PTB-Ecolo-Vooruit-PVDA-Groen-Team Ahidar obtient une courte majorité dans les deux sphères linguistiques (37/72 + l’ex-PTB Soulaimane El Mokadem côté francophone, 10/17 côté néerlandophone, soit 48 sièges sur 89). Le blocage institutionnel n’est pas en soi le problème : l’objectif pour nous doit être de mettre un frein à la dynamique victorieuse de la droite en Belgique et de proposer un véritable programme qui réponde aux besoins sociaux et environnementaux de la majorité de la population. Une simple alliance d’appareils est vouée à l’échec : un tel gouvernement devra s’appuyer sur des mobilisations sociales en cours, contre l’Arizona, chez les cheminot·es, les enseignant·es (et très probablement bientôt de nouveau dans les CPAS) en faveur d’une autre politique.

C’est pourquoi nous appelons à une assemblée large des mouvements sociaux et syndicaux bruxellois pour élaborer et proposer un programme de mesures d’urgence immédiate à imposer aux partis qui se réclament de gauche. Nous formulons nous-même ci-dessous une proposition pour un tel programme. Le Nouveau Front Populaire en France, malgré ses limites, a montré les possibilités d’une dynamique de mobilisation populaire contre la droite et l’extrême droite, en associant les partis de gauche avec les mouvements sociaux, les syndicats, les associations, sur une base programmatique immédiate et ancrée à gauche.

Là où plusieurs collectifs se sont mobilisé.e.s autour des élections communales pour des communes à gauche, nous pensons que les évènements des derniers mois justifient aujourd’hui de porter cette revendication à l’échelon régional : la naissance de l’Arizona en février, simultanée à l’avènement de Trump 2.0, a mis au jour l’ampleur de la menace qui pèse sur l’ensemble notre camp social et a pu constituer un électrochoc qui rend plausible une résistance populaire et unitaire face à la guerre de classe menée par le gouvernement De Wever. La Région bruxelloise peut faire pleinement partie de la résistance : un gouvernement de gauche, comme épine dans le pied des droites, pourrait servir de levier pour encourager les luttes dans tout le pays. Des initiatives comme Forest à gauche, l’appel à un front populaire de gauche, les prises de position du MOC Bruxelles et d’Inter-environnement Bruxelles (IEB), entre autres, donnent à voir des débuts de prises de position en faveur d’une telle issue au blocage.

Il faudra plus qu’un gouvernement, même “de gauche”

En tant qu’anticapitalistes et révolutionnaires, nous ne nous faisons pas d’illusions sur les difficultés d’une telle option : les banques comme Belfius (propriété de l’Etat fédéral !), les agences de notation de la dette publique, les éditocrates de droite et toute une série de forces conservatrices et fidèles au capital mettront immédiatement toute leur énergie à faire échouer une telle coalition. Nous savons aussi que le fédéralisme belge est un carcan austéritaire, autant que l’Union européenne à une autre échelle, et que si les banques décidaient de ne plus prêter à la Région, celle-ci devrait se tourner vers le fédéral qui ne lui ferait pas de cadeau. Bouchez a déjà utilisé cette menace pour “mettre sous tutelle la Région”, un rêve de retour aux désastres des années 1970 qu’il partage avec la droite nationaliste flamande. Le danger ne viendrait pas non plus que de l’extérieur : nous connaissons les histoires d’unions de gauche venues s’échouer sur les sables institutionnels, à l’échelon local, régional ou national, dans de nombreux pays. De tels échecs ouvrent des boulevards à une extrême droite et une droite extrême en plein essor. Nous ne pouvons nous le permettre.

Reste à aborder le silence des premiers concernés : PS, Ecolo et PTB, qui tous regardent ailleurs plutôt que d’aborder cette possibilité, car aucun ne semble avoir les moyens ni/ou l’envie de tenter l’expérience (risquée) d’une bataille politique et sociale d’ampleur à partir du niveau régional bruxellois dans les conditions budgétaires actuelles. Le PS est mal pris entre une hypothétique aventure d’union de gauche d’une part et d’autre part son habitude “gestionnaire” de gouverner avec des forces plus à droite et d’accompagner le néolibéralisme au service notamment des promoteurs immobiliers…Tout ça dans un contexte où il serait coincé dans une politique nettement plus à droite avec des partis qui détestent la classe travailleuse bruxelloise, à commencer par le MR et la N-VA. Ecolo, de son côté, joue la montre en espérant se requinquer avec une opération lifting et privilégie pour l’instant l’attentisme.

Quant au PTB qui a aussi une grande aversion pour le risque, c’est à Bruxelles qu’il est le plus fort électoralement mais il manque toujours de cadres fidèles en suffisance, selon ses propres critères, au moment de gérer Forest et Molenbeek et alors qu’il vient de connaître une défection importante au parlement régional (le député El Mokadem ayant décidé de siéger comme indépendant). Autrement dit : il préfère attendre et pose des conditions pour le moins discutables (une réforme institutionnelle au fédéral pour refinancer Bruxelles) avant toute chose. Pourtant, il pourrait tout à fait soutenir des mesures de gauche depuis l’extérieur du gouvernement sans y avoir de ministre ni prendre tous les risques, pour permettre à une coalition de gauche de prendre forme et pour défendre les intérêts immédiats des travailleur.se.s avec ou sans emploi, avec ou sans papiers. Nous n’évoquerons pas ici les contradictions énormes de Vooruit, l’absence totale de boussole politique de Groen ou encore la confusion de la Team Fouad Ahidar. Rappelons simplement que tous ces partis ont voté ensemble pour un contrôle renforcé des loyers.

C’est pour toutes ces raisons qu’une première condition indispensable pour qu’une telle majorité de gauche puisse servir les intérêts des travailleur.se.s et des classes populaires en évitant la gestion néolibérale de la capitale, est que l’unité se fasse sur une base programmatique claire, dont nous identifions plusieurs revendications-clefs (voir à la fin de cet article). La seconde condition indispensable pour une telle issue est la mobilisation des mouvements sociaux et syndicaux pour un programme de combat, porté par une pression continue sur une majorité de gauche, encore latente avec l’ordonnance sur le contrôle des loyers, pour qu’elle mette en œuvre ce programme et pour l’empêcher de capituler face aux contraintes des pouvoirs européen, fédéral et bancaire.

Inscrire Bruxelles dans un mouvement plus large et déjouer les pièges du carcan austéritaire

L’enjeu d’un tel gouvernement n’est bien sûr pas seulement de créer un ilot progressiste dans la capital, mais bien de produire un effet d’entraînement dans le pays : en montrant qu’une alternative est possible à Bruxelles, nous pouvons mettre en difficulté la coalition Arizona et ses déclinaisons régionales dans l’application de ses politiques néolibérales, et casser le mono-discours de droite. Un gouvernement résolument ancré à gauche et dont le centre de gravité serait dans le mouvement social donnerait par ailleurs une véritable marge de manœuvre pour faire de Bruxelles un laboratoire progressiste : débarrassé des pressions de l’aile droite au sein des dernières législature à la Région et porté par des mobilisations sociales, un gouvernement de gauche aurait les compétences pour expérimenter des mesures audacieuses pour donner un contre-exemple au dogme “il n’y a pas d’alternative” asséné par le fédéral.

Un gouvernement de gauche aurait également le mérite de clarifier les termes du blocage dans la capitale. Si le MR et la N-VA s’entendent si bien, ce n’est pas parce que les libéraux auraient tout d’un coup abandonné l’intérêt des francophones, mais bien  parce que les deux partis se retrouvent pleinement pour défendre le secteur le plus agressif du patronat et mener la casse sociale, en faisant payer la crise du capitalisme aux travailleur·euses. Face à cette offensive, un gouvernement de gauche devrait, sous peine d’être écrasé, assumer la confrontation et s’appuyer sur l’unité des classes populaires, francophones comme néerlandophones, au profit d’un région bruxelloise, super-diverse, autonome et ancrée à gauche.

Enfin, on l’a dit, un tel gouvernement ne pourrait tenir face aux inévitables attaques de la droite et des lobbys économiques et immobiliers qu’en s’appuyant sur et en stimulant la mobilisation populaire pour faire front ensemble : l’ancrage dans les luttes sociales serait la condition de sa survie. Celui-ci passe par le fait d’associer syndicats, collectifs de quartier, associatif, mouvements écologistes, féministes, et antiracistes aux décisions politiques. Seule cette approche permet de dépasser la séparation artificielle entre action politique et mouvement social, en politisant les luttes, et en permettant que les classes populaires reprennent leurs affaires en main.

Pour conclure : sans même arriver jusque là, qu’est-ce qui empêche les syndicalistes, les militant.e.s du mouvement social et de l’associatif de se retrouver et de faire pression ensemble pour que la majorité de fait issue de l’ordonnance sur les loyers continue son travail et fasse passer, sans attendre, les mesures sociales et écologiques d’urgence dont les classes populaires de Bruxelles ont besoin…et qui donneraient un nouveau départ de feu à l’échelle du pays contre des droites de plus en plus menaçantes et radicales ? Nous appelons à la coalition des fronts de résistance autour d’un programme de rupture pour Bruxelles !

Un programme de gauche pour Bruxelles : priorités et mesures phares

a) Aller chercher l’argent pour les besoins

  • Un moratoire et la création d’un comité d’audit citoyen de la dette publique régionale
  • Prendre l’argent où il est : hausse progressive des centimes additionnels de l’impôt sur les personnes physiques pour les 10% ayant les revenus les plus élevés (soit plus de 4200 euros disponibles après impôts par personne), jusqu’à 50% pour les 2% les plus riches : 450 millions d’euros de recettes
  • Accentuation de la progressivité des droits de succession : nuls pour les petits et moyens héritages (moins de 60.000 euros par héritier.e), puis de plus en plus élevés jusqu’à 90% pour les plus fortunés (au-delà de 1 million d’euros par héritier.e).
  • Taxation substantielle des grandes fortunes immobilières par un précompte immobilier progressif qui permettra de davantage imposer les propriétaires de biens de luxe, les multipropriétaires et les promoteurs immobiliers, en imposant les loyers réellement perçus
  • Bruxelles pour ses habitant.e.s : meilleure imposition des nuitées touristiques, qui peut rapporter 150 millions par an
  • Obligation de remboursement des avantages fiscaux aux multinationales qui s’installent à Bruxelles sans retour social : ex. Audi

b) Garantir un droit effectif au logement

  • Encadrement effectif des loyers et lutte contre la spéculation immobilière : Mise en œuvre de la grille contraignante des loyers, arrêt de tous les projets immobiliers de luxe ainsi que des projets inutiles et nuisibles pour les habitant.e.s
  • Développement massif du logement social et renforcement des outils de lutte contre les logements vides, notamment la réquisition.
  • Socialisation du sol bruxellois
  • Moratoire immédiat sur les expulsions de logement
  • Généralisation du housing first
  • Réquisition des bâtiments inoccupés

c) Un bouclier social et une capitale sanctuaire pour les exilé.e.s

  • Un plan d’embauches publiques pour la planification écologique et les soins (cf. plus bas)
  • Meilleure protection des sans-papiers (voir l’article de Félix Lerouge à ce sujet) : sanctuarisation des transports publics, des bâtiments publics, des lieux culturels, soutien aux associations, permis unique et régularisation par le travail
  • Augmentation des places d’accueils pour les personnes migrant·es;
  • Lutte contre la précarisation du travail via des clauses sociales dans les marchés publics et des emplois de transition écologiques
  • Réquisition et reconversion du site Audi en fonction des besoins sociaux et écologiques, sous contrôle des travailleur·euses et des habitant·es.
  • La transformation des titres-services et autres dispositifs locaux similaires en un service public du soin à domicile avec des conditions de travail et de salaire de qualité pour les travailleuses, fléché vers les besoins sociaux prioritaires (personnes âgées, familles monoparentales, personnes porteuses de handicap…)
  • La réorientation de tous les dispositifs de formation professionnelle vers les besoins de la planification écologique et sociale
  • Soutien financier aux maisons médicales et aux services de santé mentale

d) Une bifurcation écologique populaire

  • Investissements massifs dans les transports en commun, gratuits pour tous les bas revenus
  • Arrêt immédiat du métro 3, gouffre financier et aberration sociale et écologique
  • De la “rénolution” à la révolution sociale et écologique du secteur immobilier : création d’une société publique d’isolation des logements avec une planification démocratique de celle-ci pour lutter contre la précarité énergétique et diminuer radicalement les émissions de gaz à effet de serre ; réforme des règles de la Performance écologique des bâtiments pour prendre en compte les besoins sociaux de logement (cf. règles sur le contrôle des loyers : un penthouse de luxe “passif” n’a aucun sens)
  • Une zone de basse émissions socialement juste : interdiction des SUV et véhicules de luxe dans la capitale, instauration d’une fiscalité plus progressive de l’automobile selon le poids, le prix, l’utilisation (avec possibilité d’exemption) et la puissance du véhicule pour continuer à diminuer son emprise sur l’espace public
  • Remplacement de Villo et des plateformes de trottinettes et autres dispositifs par un service public gratuit de vélos et vélos électriques partagés
  • Doublement des pistes cyclables et des parkings vélos sécurisés, élargissement des trottoirs
  • Un plan d’atténuation globale et de limitation des effets du dérèglement climatique sur la Région (chaleur, inondations, sécheresse) et un plan de sauvegarde du vivant sur le territoire pour la biodiversité, avec un soutien prioritaire aux quartiers les plus pauvres, dé-bétonisation massive
  • Mettre les plans d’affectation du sol, les plans de mobilité et les règles de l’urbanisme au service de la planification écologique et sociale

e) Une région autonome et démocratisée

  • Non à la fusion forcée par le fédéral des six zones de polices
  • Instauration d’un contrôle citoyen et démocratique sur la police
  • Un droit de vote aux élections régionales à tou.te.s les résident.e.s bruxellois.e.s depuis plus de 2 ans
  • L’élection d’une assemblée constituante bruxelloise pour redéfinir par un large débat public les règles du fonctionnement démocratique
  • La rémunération des élu.e.s régionaux au salaire moyen bruxellois et l’instauration de la possibilité de révocabilité des mandats

Photo : Parlement bruxellois. Licence Creative Commons

Notes[+]