La Gauche anticapitaliste – SAP Antikapitalisten, tenait son XXIème congrès ce week-end du 29 novembre au 1er décembre. Après une première motion de solidarité avec les peuples en lutte contre l’oppression, nous publions ci-dessous une motion de solidarité avec le mouvement des enseignant·es en Fédération Wallonie-Bruxelles
Le XXIe congrès salue et soutient la lutte des enseignant·es de la FWB contre la Déclaration de Politique Communautaire (DPC) du nouveau gouvernement MR/Engagés. Il s’agit du premier mouvement contre les déclarations politiques du gouvernement dont la doxa idéologique est de supprimer les impôts et faire des cadeaux aux riches en faisant payer les travailleur·euses, les classes populaires et nos services publics, notamment l’enseignement, la recherche scientifique et la culture.
Sous prétexte de « modernisation » et d’ « économies » nécessaires à cause de la dette, la majorité s’apprête à opérer des coupes à la hache dans l’enseignement de l’école maternelle jusqu’à l’université et, pour ce faire, il attaque de façon frontale et en désinformant au sujet du travail des enseignants.
Ces mesures d’austérité touchent particulièrement la qualité de l’enseignement, dégradent les conditions de travail des personnels, brisent leur statut et impacteront durablement l’accessibilité de l’enseignement pour tou·te·s.
La grève du mardi 26 novembre n’est qu’un début d’une lutte longue qui s’annonce contre les attaques antisociales et antipopulaires du gouvernement !
La lutte des enseignant·es, pour l’emporter, doit se poursuivre avec des assemblées générales dans toutes les écoles, Hautes Ecoles et Universités, avec des actions dans et hors des écoles pour empêcher que cette nouvelle attaque néolibérale puisse passer et avec un soutien des parents et étudiant.es ! La jonction avec les fonctionnaires de la Fédération Wallonie Bruxelles est aussi la voie à suivre pour faire basculer le rapport de forces face à un gouvernement que les mensonges ne pourront protéger indéfiniment.
Nous voulons une école qui réponde à nos besoins et non aux besoins du capital. L’école n’est pas une entreprise !
Nous luttons pour une école ouverte, démocratique et émancipatrice pour tou.te·s !
Photo : piquet de grève devant l‘Athénée royal Victor Horta à Saint-Gilles, lors de la journée de grève du 26 novembre 2024