Communiqué commun du NPA (France) et de la Gauche anticapitaliste (Belgique)

Le matin du mardi 23 avril, sur instruction du Parquet anti-terroriste français, la police belge a procédé à une perquisition destructrice dans les locaux des télévisions kurdes à Denderleeuw, emportant les ordinateurs, sectionnant les câbles et empêchant de fait la reprise des émissions. Dans le même temps, la police française perquisitionnait les domiciles de militant·es kurdes ou franco-kurdes en région parisienne et dans les Bouches-du-Rhône, et 9 personnes ont été placées en garde à vue.

Ce sont donc encore fois les Kurdes, celles et ceux qui luttent pour le confédéralisme démocratique et se sont sacrifié·es dans le combat contre Daesh qui sont harcelé·es et emprisonné·es. Le régime turc mène actuellement une violente offensive en Irak, menace le Rojava, emprisonne et destitue les maires démocratiquement élus, mais c’est contre les Kurdes que le gouvernement français s’acharne, pour satisfaire le président turc Erdogan et sans doute pour de sordides raisons de business. La France expulse vers la Turquie des militant·es kurdes qui se sont réfugié·es en France pour échapper aux persécutions et à la prison, au mépris du droit international.

Nous serons toujours aux côtés des camarades kurdes dans leur lutte pour la reconnaissance de leurs droits démocratiques fondamentaux.

Stop au harcèlement des militant·es kurdes en France, en Belgique, et ailleurs en Europe !

Retrait immédiat du PKK de la liste des organisations terroristes !

Libération de tou·te·s les prisonniers/ères politiques en France et en Turquie !

Solidarité avec le Rojava menacé d’invasion !

Le mercredi 24 avril 2024


Photo : Photothèque Rouge / Martin Noda / Hans Lucas