Cet été, après deux années d’interruption due au Covid, tou·te·s les jeunes qui se sentent proches de nos idées sont invité·e·s à nous accompagner aux RIJ, les Rencontres internationales de Jeunes : un camp d’une semaine qui aura lieu, cette fois, dans l’Allier, en France, du 23 au 29 juillet. Un moment politique, mais aussi une semaine au soleil entre jeunes, conviviale et festive !
Un grand moment d’internationalisme
Organisées par les militant·e·s jeunes des différentes sections européennes de la Quatrième Internationale (1)https://fourth.international/, organisation qui regroupe des anticapitalistes du monde entier, les RIJ sont un moment d’échange sur nos idées politiques, nos stratégies, nos luttes. On y parle d’écosocialisme, de féminisme, des luttes LGBT+, de syndicalisme… et des perspectives pour changer le monde. Chaque année, c’est une section différente qui l’accueille : les Jeunes anticapitalistes (JAC) ont accueilli celui de 2015. Cette fois c’est au tour de nos camarades du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et d’Ensemble! — nos deux organisations sœurs en France — de l’organiser.
Un camp autogéré
Un tel moment est aussi une expérience humaine, parce que c’est une occasion pour nous d’expérimenter une autre façon de vivre ensemble. De la tenue du bar au nettoyage du camp, les tâches sont assumées collectivement. Tout est fait pour que les femmes, les personnes LGBTQI+ et les personnes racisées se sentent à l’aise et en sécurité. Les consommations sont payées avec une monnaie solidaire, imprimée pour l’occasion, conçue pour corriger les inégalités de pouvoir d’achat selon nos pays d’origine.
Intéressé·e ?
Alors inscris-toi en complétant le formulaire en ligne ! Un trajet aller-retour collectif sera organisé (départ le samedi 23 au matin, retour à Bruxelles le samedi 30 en matinée). Avec le prix du camp en lui-même, le total devrait atteindre entre 250 et 330€. Mais l’argent ne doit pas être un obstacle : en cas de grosse difficulté à payer, on peut organiser une solidarité. Si c’est ton cas, contacte-nous pour en discuter !
Instagram : @jeunes_anticapitalistes
Facebook : Jeunes anticapitalistes (JAC)
Par mail : jeunesac [at] gmail.com
Rejoins les Jeunes anticapitalistes !
Lié·e·s à la Gauche anticapitaliste, les JAC s’organisent et militent sur les fronts propres à la jeunesse. Notre but : une transformation révolutionnaire de la société, pour sortir de la logique égoïste du profit et nous donner à tou·te·s les moyens d’une vie digne et heureuse. Notre conviction : chacun·e de notre côté, on résiste difficilement ; organisé·e·s et solidaires, on peut passer à l’offensive !
Écosocialistes. Le capitalisme exploite la terre comme il exploite les travailleurs/euses. Notre écologie ne se contente donc pas de promouvoir telle technologie « verte » ou tel style de vie « vertueux ». Elle prend le problème à la racine : l’immense gaspillage d’un système économique qui produit pour produire, puis nous force à consommer pour consommer. Notre solution : travailler moins, produire moins, partager plus.
Féministes. Élever les enfants, faire le ménage, prendre soin… tout ce travail que le patriarcat assigne aux femmes est au mieux payé une misère, et le plus souvent complètement nié, alors qu’aucune société ne pourrait tourner un seul jour sans lui. La révolution sera féministe ou ne sera pas !
Antiracistes. Le capitalisme s’est construit sur le colonialisme et ne l’a jamais renié. Aujourd’hui encore, le Nord écrase le Sud global, et dans nos pays occidentaux, les racisé·e·s se voient attribuer les travaux les plus pénibles et les moins bien payés — et la stigmatisation de groupes ethniques ou religieux permet de trouver des boucs émissaires en divisant le camp des dominé·e·s.
Antifascistes. En répandant sa haine et sa violence contre les racisé·e·s, les femmes ou les LGBTQI+, l’extrême-droite sert tout autant l’intérêt des riches que les partis traditionnels qu’elle prétend combattre. Elle représente un danger mortel, contre lequel aucune concession, aucune compromission n’est possible.
Autogestionnaires. Le changement ne se fera pas simplement en élisant ici et là un gouvernement de « sauveurs suprêmes », ni même en suivant aveuglément les consignes de bureaucraties militantes, aussi « progressistes » soient-elles. Pour reprendre le contrôle sur nos vies ici et maintenant, nous devons nous organiser dans nos lieux de vie, de travail, d’étude, et faire entendre nos voix !
Internationalistes. Nos luttes n’ont pas de frontières : nous nous sentons infiniment plus proches d’une travailleuse ou d’un travailleur d’Ukraine, de Russie, du Brésil, de Syrie ou des Philippines que d’un milliardaire, d’un grand patron, d’un policier ou du roi belge. Nous sommes membres de la Quatrième Internationale, une organisation qui mène les mêmes combats que nous sur tous les continents.
Notes