La Gauche a une histoire, celle d’un titre de presse militante belge qui a existé de 1956 à 2018. La Une du premier numéro : « Oui, il faut prélever cinq milliards sur les bénéfices capitalistes », n’a rien perdu de son actualité. Fondée par le militant et économiste marxiste Ernest Mandel et le syndicaliste Jacques Yerna, La Gauche a alors joué un rôle important dans la lutte pour des réformes de structures anticapitalistes et dans la grève générale de 1960-1961.
La Gauche était aussi la revue trimestrielle de la Gauche anticapitaliste. Portée entièrement par une équipe militante, elle se voulait un outil au service des luttes, des résistances et des alternatives qui se construisent dans le conflit. Elle fournissait des analyses et des dossiers sur la crise du capitalisme dans ses multiples facettes et sur les alternatives nécessaires, cela dans une perspective écosocialiste, féministe et internationaliste. Grâce à ses réseaux internationaux, elle a porté la voix des personnes engagées dans les mouvements sociaux et dans les luttes à travers le monde.
En automne 2017, La Gauche avait adopté une nouvelle formule dont chaque numéro était consacré à une thématique abordée en trois cahiers :
« Passé (dé)composé » revenait sur les évènements et les mouvements révolutionnaires passés. Pas par nostalgie, ni pour glorifier le passé, mais pour apprendre des succès et des erreurs de celles et ceux qui, avant nous, ont tenté de renverser le cours de l’Histoire.
« Impératif présent » analysait et donnait la parole aux acteurs et actrices des luttes d’aujourd’hui. Parce qu’il est impératif pour les révolutionnaires d’avoir prise sur le présent et de comprendre le monde pour le changer.
« Futur conditionnel » avait pour ambition de tracer les grandes lignes des alternatives pour un autre monde possible. Quelles mesures imaginer pour une société libérée du capitalisme et de toute forme d’oppression ? Quelle stratégie mettre en place pour créer une dynamique de transformation sociale digne de ce nom ? La Gauche voulait aussi prendre le temps de réfléchir à voix haute, d’intervenir dans le débat stratégique.
Le tout dernier numéro est sorti en 2018, et il n’y en aura plus, c’est fini. Nous remerciones nos abonnéEs, qui nous ont aidé à poursuivre ce journalisme engagé dont la devise était plus que jamais : « Comprendre le monde pour le changer » !
Pour savoir quels numéros sont encore disponibles au format imprimé et en acheter à 3 € le numéro, écris-nous à info@gaucheanticapitaliste.org.
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Communication : « archives La Gauche »
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