Peu après la décision de l’OMS de qualifier de « pandémie » le Covid-19(1)Coronavirus, Donald Trump, a provoqué un coup de tonnerre mondial en annonçant la suspension « pour trente jours et à partir du 13 mars » de tous les voyages d’étrangers depuis l’Europe vers les Etats-Unis. « J’ai décidé de prendre des actions fortes mais nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de tous les Américains ». L’épidémie due au coronavirus, a fait 38 morts et plus de 1 200 cas de contaminations dans son pays. Un discours bien dans les habitudes de ce président raciste qui a qualifié le Covid-19 de « virus étranger ».
Outre les relents racistes, venant de lui, il est permis de douter de l’intention affichée de « protéger la santé et le bien-être de tous les Américains », lui (et son administration) qui ont tout fait pour détruire les minces ébauches d’un système de protection sanitaire aux USA. Il semble plutôt que le président des riches, jusqu’ici « corona-négationniste » (il y a peu il déclarait En avril, il fera plus chaud, ça va partir), ait senti flotter dans l’air un virus bien plus grave, pour lui en tant que milliardaire et pour ses semblables amis capitalistes (américains ou pas d’ailleurs). C’est la perspective d’un effondrement boursier. En se retranchant dans sa forteresse, il croit permettre à son clan de rebondir plus vite pendant que les concurrents, les autres puissances capitalistes, sont ébranlés par la pandémie. N’oublions pas que dans quelques mois il joue sa réélection, ses compères comptent sur lui pour continuer à servir les intérêts des affaires.
Réaction finalement assez classique que des analystes de la firme de courtage BMO Nesbitt Burns envisageaient en 2005 : « Dans leur étude, Mme Cooper et son collègue Donald Coxe, affirment qu’une épidémie mondiale de grippe aurait notamment pour effet de clouer au sol les appareils des transporteurs aériens, de freiner le transport des marchandises et d’anéantir l’industrie du tourisme. (…) L’impact économique d’une pandémie de grippe pourrait être comparable à la Grande Crise de 1929, selon eux, qui évoquent le spectre d’une chute de valeur des actifs immobiliers, d’une forte augmentation du nombre de faillites ainsi que d’un choc pour l’industrie de l’assurance. »
« « Le monde de la finance se rend finalement compte que cela pourrait être la grosse pierre dans l’engrenage de l’économie », affirme M. Osterholm. Il estime qu’une pandémie de grippe aurait un effet dévastateur pour le commerce international. « Toutes les catastrophes dont nous avons été témoins dans le monde au cours des dernières années ont eu pour effet de dresser des rideaux à nos frontières, précise M. Osterholm. Cela [une pandémie de grippe] équivaudrait plutôt à ériger une porte d’acier de six pouces d’épaisseur.«
Citation de l’article paru dans : ledevoir.com
Les rideaux, les portes d’aciers et les murs sont dans les habitudes maladives du président américain. Un virus raciste qui s’étend d’ailleurs parmi de nombreux dirigeants actuels. Il me semble que pour la santé du monde, il est urgent d’isoler ces malades et d’enfermer Trump !
Notes