Ce 29 septembre, à Bruxelles comme à de nombreux endroits du monde, un rassemblement était organisé place de la Monnaie en opposition au candidat d’extrême-droite Jair Bolsonaro au Brésil, avec le slogan #Elenão (pas lui). L’appel a été lancé sur le groupe Facebook « Mulheres Unidas contra Bolsonaro » (femmes unies contre Bolsonaro) qui a rassemblé plus de 2.5 M femmes en seulement une semaine. Le candidat est un militaire d’extrême-droite avec un programme politique capitaliste, connu pour son racisme, son sexisme et ses positions contre les personnes LGBTQIA+. Pour plus d’information à ce sujet, vous pouvez lire la déclaration du PSOL traduite en français(1)Déclaration du PSOL : www.ensemble-fdg.org/content/les-femmes-cette-force-de-resistance.

Le rassemblement à Bruxelles a rassemblé des centaines de personnes et une majorité de féministes brésiliennes. Les organisatrices ont distribué « un manifeste des femmes unies contre Bolsonaro » qui détaille les raisons de leur opposition.

Nous manifestions pour participer à la pression internationale et montrer notre solidarité aux brésilien.nes en lutte contre l’extrême-droite.

Les liens avec la politique belge et européenne sont aussi intéressants. L’extrême-droite est de plus en plus menaçante partout. Près de 17% aux dernières élections en Suède, au pouvoir en Italie, en Autriche, en Hongrie et en Pologne, présente au dernier tour des élections en France….

En Belgique, les tendances d’extrême-droite sont bien présentes dans les partis de « droite dure » comme la N-VA présente dans le gouvernement et défendue par le premier ministre. Cette droite claire sur ses politiques répressives contre les personnes migrantes n’est pas aussi décomplexée que Bosonaro ou Salvini. Elle va même jusqu’à se présenter comme pro-LGBTQIA+ ou à intégrer des femmes racisées dans ses figures (Zuhal Demir, Darya Safai,…). Elle n’en demeure pas moins dangereuse, raciste, sexiste, capitaliste et LGBTphobe.

L’extrême-droite est à combattre à la racine. Et ce n’est pas un hasard si les féministes sont à l’avant plan de la lutte. Actuellement, nous faisons face à une extrême-droite qui combine puissance répressive de l’Etat, marchandisation et privatisation de tout service public et bien commun et retour à l’ordre moral hétéro-cis-sexiste et patriarcal.