Ce vendredi 15 mars s’est déroulé la première grève internationale pour le climat.
La mobilisation a payé : près de 30.000 personnes ont manifesté à Bruxelles et 24 autres villes du pays ont pris part à l’action, amenant à 45.000 le nombre de grévistes sur l’ensemble du pays !
Elle a massivement été soutenue avec la participation de nombreuses associations, organisations et syndicats dans un cri unanime “One solution : climate revolution !”(1)« Une seule solution : la révolution climatique ! » La moitié des centrales de la FGTB ont même déposé un préavis de grève pour couvrir leurs affilié·e·s.
La réussite est tout aussi éclatante à l’international : 1769 villes de 112 pays ont participé au mouvement, notamment à Nairobi, Varsovie, Cape Town, New Delhi, Milan, Bangkok, Hong Kong, Paris, Montréal et à Sydney, pour un total d’environ 1,5 millions de grévistes !
La grève refait son apparition comme moyen de lutte au-delà des luttes syndicales et réintroduit avec fracas le rapport de force en politique après de longues années de tentatives de dialogue à sens unique : les luttes écologistes et féministes se dotent de nouvelles armes et voient leurs ennemis d’un nouvel oeil.
Nous devons continuer à agir en ce sens et alimenter de tout bois le feu de la résistance qui semble de plus en plus sceptiques face aux errements de la politique professionnelle : en continuant les actions de désobéissance, comme le blocage du centre commercial par les étudiant·e·s de Louvain-la-Neuve, et les grèves ! Un nouvel appel à la grève climatique a d’ailleurs été lancé par “Workers For Climate” pour le 24 mai et est déjà soutenu par plusieurs centrales de la FGTB.
Ce n’est qu’un début, continuons le combat !
Photo François Dvorak.
Notes